« Qui paie quoi ? » est la question à se poser. Le contrat permettra de décider de la répartition des frais inhérents à l’organisation d’une exposition, tels que le transport des œuvres (avant et à l’issue de l’exposition pour celles qui resteront invendues), l’assurance ou encore la production des œuvres. Là encore, anticiper permet d’éviter les conflits.
♦UN CONSEIL♦ L’exposition des œuvres donne lieu à la souscription d’un contrat d’assurance pour garantir les risques de vol, détérioration ou destruction… qui pourraient affecter les œuvres au cours de leur transport ou de leur exposition. Il est important de bien vérifier les exclusions de garantie, et de s’assurer que le transport, l’accrochage et le décrochage sont bien couverts. Un contrat simplement souscrit « pendant la durée de l’exposition » ne permet pas toujours de prévoir clairement ce qui se passe avant ou après.
Qu’est ce que la valeur agréée ? A la différence de la valeur déclarée, qui est celle que l’assuré déclare lui-même lors de la souscription du contrat, la valeur agréée repose sur une estimation des œuvres par un expert (le plus souvent aux frais de l’assuré). Toutefois, en cas de sinistre, cette méthode d’évaluation est plus difficilement contestable puisque l’indemnisation se fait sur la valeur sur laquelle l’assuré et l’assureur se sont mis d’accord. Autre avantage, la prime de l’assureur est souvent minorée.
Qu’est ce que l’assurance clou à clou ? L’assurance « clou à clou » couvre les risques (perte, dégradation…) de l’œuvre déposée jusqu’au retour à son « clou » d’origine.